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Les Desseins du bonhomme
Ce 1er août 1975, François, 15 ans, va pour la première fois accompagner son père, Louis, sur un chantier. En effet, Kaspar Wolfzahn a accepté qu’il effectue son job d’été au sein de son entreprise de peinture.
Ce même jour, Joseph Winterer, ancien détenu du camp de concentration du Struthof et garde-chasse de l’industriel Mahler, meurt d’un coup de fusil en pleine face. Accident, suicide ou meurtre ? en tout cas, le dessin qu’il a frénétiquement tracé sur son bloc a un rapport avec sa mort. Pendant que le sergent-chef Delair mène l’enquête, François découvre la vie difficile d’ouvrier du bâtiment ainsi que des personnages hauts en couleur et bas de plafond comme Ernest, le boulet, Dédé, l’apprenti abruti ou Claude, qui, « frustré de ne pas être le plus grand de l’équipe, s’efforce d’occuper l’espace en largeur... ». Mais le plus surprenant, le plus inquiétant, le point commun, reste le patron KW. On le sait vite capable du pire et on se demandera si son étrange comportement est lié à son récent enrichissement.
Toujours est-il que sa fille Belinda sera à l’origine de bien des découvertes de François, de l’amour à l’horreur…
Extrait 1 :
Louis emprunta d’office le couloir de gauche pour rejoindre la cuisine d’où sortaient des voix. François traîna un peu en arrière, intrigué par l’immensité et l’opulence barbare d’un vestibule qui tranchait incroyablement avec le style épuré de l’extérieur.
Il y avait des trophées de chasse accrochés ou posés un peu partout, une énorme tête de sanglier dominant des bois de cerfs, une buse, une martre et bien d’autres petites victimes qu’il ne prit pas le temps d’identifier. L’objectif du décorateur semblait avoir été de les maintenir dans leur milieu naturel, car les murs étaient tapissés d’un horrible papier chargé de gros motifs végétaux en velours brun et or.
Au fond de l’immense salon qui s’ouvrait devant lui se trouvait encore un blaireau. Il se demanda alors si un autre client, taxidermiste celui-là, n’avait pas laissé également une ardoise à l’entreprise.
Regardant en direction de la cuisine, son regard tomba sur le responsable de tous ces massacres et décapitations. Une pièce de choix ! Une impression de déjà vu le poussa à regarder à nouveau la tête de sanglier. Même expression de férocité contrite déconseillant de s’appesantir sur l’immense stupidité qui l’avait fait charger à travers le mur du salon.
Alerté par son instinct, Kaspar Wolfzahn leva la tête et la pencha légèrement en arrière comme s’il avait la capacité de sentir la teneur des pensées du garçon. S’en rendant compte, Louis rapatria aussitôt son fils dans le camp des travailleurs, à l’autre bout de l’imposante table de cuisine.
Outre l’énorme bol de café au lait du petit déjeuner patronal dans lequel surnageaient des bouts de kougelhof totalement détrempés, François avait maintenant les deux têtes en point de mire. Doué pour les jeux des différences, il repéra immédiatement l’intrus. Alors que les dents du sanglier honoraient leur réputation, celles de Kaspar Wolfzahn, alias Dent de Loup, brillaient par leur pénurie. Il ne devait guère lui en rester plus d’une dizaine dont une seule sur l’avant. Les rescapées semblant aussi vaines et abandonnées que les objets qui traînaient dehors. Il songea alors qu’aucun dentiste ne devait figurer parmi la clientèle de l’entreprise, ou alors que c’étaient des clients définitivement solvables. La seule prothèse que portait le patron semblait être vissée sur sa tête.
Extrait :
Ayant eu vent de la présence d’un grand blessé dans la maison, Belinda ne tarda pas à se montrer. Elle se mit à le plaindre, lui prenant la main pour la cajoler et le traita comme un enfant, lui demandant :
« Si je touche là, ça fait bobo ? Et là ? Et ici ?… »
Elle en était aux genoux quand il se mit à paniquer.
« Oh, mais c’est qu’il est chatouilleux ce grand garçon, s’esclaffa-t-elle, en le plaquant sur le divan pour l’empêcher de se dégager. »
Après avoir essayé de parer trois fois ses attaques, il finit par riposter en la chatouillant également. L’affaire débuta à fleuret moucheté, histoire d’agacer l’ennemi, mais peu à peu les échanges dégénèrent en corps à corps où tous les coups étaient permis. Au plus fort de la bataille, la garniture du canapé, véritable ring improvisé, vola en éclats, à l’instar de la timidité du garçon. Poufs et coussins servaient alternativement de bouclier et de projectiles. Il prit de plus en plus de plaisir à palper ce corps souple et frivole pour provoquer des gloussements de moins en moins étouffés. Leurs contorsions rendaient les attouchements aléatoires ce qui les entraîna dans un tourbillon de folie absolue. Ils étaient déjà dans un drôle d’état lorsque la main de la fille se posa brusquement sur la manifestation la plus évidente de l’excitation du garçon.
Une tension nouvelle les figea alors dans leur face-à-face. Elle ne retira sa main que lorsqu’elle entendit arriver sa mère.
Extrait 3 :
Le crochet se laissa extraire du logement sans faire trop d’histoires, mais la porte en fit pour deux. Maelström de terreur et de folie à cause de cette saloperie qui vibrait et se cabrait au lieu de simplement glisser dans son rail. Trop de précipitation. Connerie. Un peu de calme et ça glissa parfaitement. Devant lui, une trouée noire sur fond de néant et d’averse glacée. Sa course de dératé sur le pavement mouillé au risque de se rompre le cou à chaque instant. Les trois dogues débiles qui se mirent à vociférer et à sauter dans tous les sens en essayant de bouffer le grillage de leur cage. Un seul aurait suffit…
Le passage, enfin, entre la maison et le bâtiment qui avait abrité des bureaux et des logements ouvriers. Jadis. Quand l’endroit était peuplé d’humains.
Alors que le crépi lui râpait la peau d’un côté puis de l’autre, le gravier crissait comme des petits cailloux blanc qui serrent les dents et se serrent les coudes sous les pas précipités d’un garnement pressé.
Au pied de la terrasse, le petit lac romantique n’était plus qu’un torrent boueux vomi par le moulin. Garde-corps en profilés d’acier et grillage d’un mètre de haut. L’enjamber, un jeu d’enfant. Mais après ? Trois mètres plus bas, les flots d’encre d’un muehlbach déchaîné comme un océan en furie. Toutes les chances de se rompre le cou en tombant sur un morceau de fondation caché par l’eau !
Que faire alors ? Peu importe, mais vite pour ne pas laisser le stress comptabiliser les minutes qui se débinent avant de faire place au désespoir.
Impossible d’estimer correctement quoi que ce soit avec cette pluie qui dégouline de partout, brouillant la vue et se mélangeant à la sueur salée.
Demi-tour, en plein dans un mur de vociférations, de cris de chasseurs, pas plus humains que ceux des chiens ! Sinistre cacophonie synchronisée autour d’une finalité sans appel : tuer !
Quatre gars motivés par un programme en trois étapes : ouvrir la cage aux fauves, chercher une puissante lampe torche, prendre des fusils dans le râtelier de l’entrée.
Saut en arrière derrière la glycine à cause de la troisième étape et de ceux qui passaient en trombe pour s’engouffrer dans la maison à la recherche des armes. Aucune issue par là. Pas de retour en arrière possible. Pour le miracle, il y avait urgence. Pas trop compter dessus, car le seul qui aurait eu autorité pour faire le décompte des minutes ou inverser le sens de l’histoire restait aux abonnés absents.
Nouveau demi-tour droite pour longer l’arrière des bureaux sur un bout de terrasse qui perdait de plus en plus de largeur avant de finir en pointe contre le mur du moulin, et de laisser entrevoir une possibilité de descendre au niveau de l’eau en deux étapes.
Comme dans un film vécu en direct, il enjamba enfin le garde-corps, trouvant seulement dix centimètres de muret pour les pieds de l’autre côté. Qu’importe ! c’était pas pour s’installer. Juste pour agripper les losanges du grillage et se laisser glisser le long du mur en béton, afin de prendre pied sur le gros tuyau d’écoulement qui sortait de la paroi.
Il se mit immédiatement à califourchon dessus et, sans perdre une seconde pour écouter la vie qui cognait et s’emballait dans sa poitrine, se laissa descendre une deuxième fois en commençant par prendre le tuyau au creux du coude comme pour l’étrangler. Il atterrit ainsi sans peine sur la première des trois bandes de béton larges de cinquante centimètres qui passaient sous la totalité de la minoterie.
Cette structure tripartite formait les deux goulots d’étranglement qui canalisaient l’eau vers les turbines en amont et lui donnaient du muscle et de la voix en l’expulsant en aval vers l’étang du moulin.
Luisants sous les faisceaux stroboscopiques des puissantes lampes torches et projetant des gravillons dans toutes les directions, les chiens s’écrasèrent brusquement contre le grillage au-dessus de lui. Dressés à la verticale, babines retroussées sur des dents qui scintillaient dans l’obscurité, les sinistres cerbères manifestaient une féroce impatience.
Lorsque le bruit d’une course plus pesante sur le gravier fut tout proche, il se laissa glisser dans le torrent glacé. Le muehlbach essaya de le faucher : il se laissa faire. Les flots tentèrent ensuite de bloquer l’air qu’il avait inspiré : il s’en chargea lui-même avant de plonger. Quand les poursuivants arrivèrent au garde-corps, il flottait entre deux eaux, propulsé par le courant à travers l’univers glauque des barbeaux et des chevennes en direction de la sortie de l’entonnoir, là où le muehlbach retrouvait une allure normale.
Ce même jour, Joseph Winterer, ancien détenu du camp de concentration du Struthof et garde-chasse de l’industriel Mahler, meurt d’un coup de fusil en pleine face. Accident, suicide ou meurtre ? en tout cas, le dessin qu’il a frénétiquement tracé sur son bloc a un rapport avec sa mort. Pendant que le sergent-chef Delair mène l’enquête, François découvre la vie difficile d’ouvrier du bâtiment ainsi que des personnages hauts en couleur et bas de plafond comme Ernest, le boulet, Dédé, l’apprenti abruti ou Claude, qui, « frustré de ne pas être le plus grand de l’équipe, s’efforce d’occuper l’espace en largeur... ». Mais le plus surprenant, le plus inquiétant, le point commun, reste le patron KW. On le sait vite capable du pire et on se demandera si son étrange comportement est lié à son récent enrichissement.
Toujours est-il que sa fille Belinda sera à l’origine de bien des découvertes de François, de l’amour à l’horreur…
Extrait 1 :
Louis emprunta d’office le couloir de gauche pour rejoindre la cuisine d’où sortaient des voix. François traîna un peu en arrière, intrigué par l’immensité et l’opulence barbare d’un vestibule qui tranchait incroyablement avec le style épuré de l’extérieur.
Il y avait des trophées de chasse accrochés ou posés un peu partout, une énorme tête de sanglier dominant des bois de cerfs, une buse, une martre et bien d’autres petites victimes qu’il ne prit pas le temps d’identifier. L’objectif du décorateur semblait avoir été de les maintenir dans leur milieu naturel, car les murs étaient tapissés d’un horrible papier chargé de gros motifs végétaux en velours brun et or.
Au fond de l’immense salon qui s’ouvrait devant lui se trouvait encore un blaireau. Il se demanda alors si un autre client, taxidermiste celui-là, n’avait pas laissé également une ardoise à l’entreprise.
Regardant en direction de la cuisine, son regard tomba sur le responsable de tous ces massacres et décapitations. Une pièce de choix ! Une impression de déjà vu le poussa à regarder à nouveau la tête de sanglier. Même expression de férocité contrite déconseillant de s’appesantir sur l’immense stupidité qui l’avait fait charger à travers le mur du salon.
Alerté par son instinct, Kaspar Wolfzahn leva la tête et la pencha légèrement en arrière comme s’il avait la capacité de sentir la teneur des pensées du garçon. S’en rendant compte, Louis rapatria aussitôt son fils dans le camp des travailleurs, à l’autre bout de l’imposante table de cuisine.
Outre l’énorme bol de café au lait du petit déjeuner patronal dans lequel surnageaient des bouts de kougelhof totalement détrempés, François avait maintenant les deux têtes en point de mire. Doué pour les jeux des différences, il repéra immédiatement l’intrus. Alors que les dents du sanglier honoraient leur réputation, celles de Kaspar Wolfzahn, alias Dent de Loup, brillaient par leur pénurie. Il ne devait guère lui en rester plus d’une dizaine dont une seule sur l’avant. Les rescapées semblant aussi vaines et abandonnées que les objets qui traînaient dehors. Il songea alors qu’aucun dentiste ne devait figurer parmi la clientèle de l’entreprise, ou alors que c’étaient des clients définitivement solvables. La seule prothèse que portait le patron semblait être vissée sur sa tête.
Extrait :
Ayant eu vent de la présence d’un grand blessé dans la maison, Belinda ne tarda pas à se montrer. Elle se mit à le plaindre, lui prenant la main pour la cajoler et le traita comme un enfant, lui demandant :
« Si je touche là, ça fait bobo ? Et là ? Et ici ?… »
Elle en était aux genoux quand il se mit à paniquer.
« Oh, mais c’est qu’il est chatouilleux ce grand garçon, s’esclaffa-t-elle, en le plaquant sur le divan pour l’empêcher de se dégager. »
Après avoir essayé de parer trois fois ses attaques, il finit par riposter en la chatouillant également. L’affaire débuta à fleuret moucheté, histoire d’agacer l’ennemi, mais peu à peu les échanges dégénèrent en corps à corps où tous les coups étaient permis. Au plus fort de la bataille, la garniture du canapé, véritable ring improvisé, vola en éclats, à l’instar de la timidité du garçon. Poufs et coussins servaient alternativement de bouclier et de projectiles. Il prit de plus en plus de plaisir à palper ce corps souple et frivole pour provoquer des gloussements de moins en moins étouffés. Leurs contorsions rendaient les attouchements aléatoires ce qui les entraîna dans un tourbillon de folie absolue. Ils étaient déjà dans un drôle d’état lorsque la main de la fille se posa brusquement sur la manifestation la plus évidente de l’excitation du garçon.
Une tension nouvelle les figea alors dans leur face-à-face. Elle ne retira sa main que lorsqu’elle entendit arriver sa mère.
Extrait 3 :
Le crochet se laissa extraire du logement sans faire trop d’histoires, mais la porte en fit pour deux. Maelström de terreur et de folie à cause de cette saloperie qui vibrait et se cabrait au lieu de simplement glisser dans son rail. Trop de précipitation. Connerie. Un peu de calme et ça glissa parfaitement. Devant lui, une trouée noire sur fond de néant et d’averse glacée. Sa course de dératé sur le pavement mouillé au risque de se rompre le cou à chaque instant. Les trois dogues débiles qui se mirent à vociférer et à sauter dans tous les sens en essayant de bouffer le grillage de leur cage. Un seul aurait suffit…
Le passage, enfin, entre la maison et le bâtiment qui avait abrité des bureaux et des logements ouvriers. Jadis. Quand l’endroit était peuplé d’humains.
Alors que le crépi lui râpait la peau d’un côté puis de l’autre, le gravier crissait comme des petits cailloux blanc qui serrent les dents et se serrent les coudes sous les pas précipités d’un garnement pressé.
Au pied de la terrasse, le petit lac romantique n’était plus qu’un torrent boueux vomi par le moulin. Garde-corps en profilés d’acier et grillage d’un mètre de haut. L’enjamber, un jeu d’enfant. Mais après ? Trois mètres plus bas, les flots d’encre d’un muehlbach déchaîné comme un océan en furie. Toutes les chances de se rompre le cou en tombant sur un morceau de fondation caché par l’eau !
Que faire alors ? Peu importe, mais vite pour ne pas laisser le stress comptabiliser les minutes qui se débinent avant de faire place au désespoir.
Impossible d’estimer correctement quoi que ce soit avec cette pluie qui dégouline de partout, brouillant la vue et se mélangeant à la sueur salée.
Demi-tour, en plein dans un mur de vociférations, de cris de chasseurs, pas plus humains que ceux des chiens ! Sinistre cacophonie synchronisée autour d’une finalité sans appel : tuer !
Quatre gars motivés par un programme en trois étapes : ouvrir la cage aux fauves, chercher une puissante lampe torche, prendre des fusils dans le râtelier de l’entrée.
Saut en arrière derrière la glycine à cause de la troisième étape et de ceux qui passaient en trombe pour s’engouffrer dans la maison à la recherche des armes. Aucune issue par là. Pas de retour en arrière possible. Pour le miracle, il y avait urgence. Pas trop compter dessus, car le seul qui aurait eu autorité pour faire le décompte des minutes ou inverser le sens de l’histoire restait aux abonnés absents.
Nouveau demi-tour droite pour longer l’arrière des bureaux sur un bout de terrasse qui perdait de plus en plus de largeur avant de finir en pointe contre le mur du moulin, et de laisser entrevoir une possibilité de descendre au niveau de l’eau en deux étapes.
Comme dans un film vécu en direct, il enjamba enfin le garde-corps, trouvant seulement dix centimètres de muret pour les pieds de l’autre côté. Qu’importe ! c’était pas pour s’installer. Juste pour agripper les losanges du grillage et se laisser glisser le long du mur en béton, afin de prendre pied sur le gros tuyau d’écoulement qui sortait de la paroi.
Il se mit immédiatement à califourchon dessus et, sans perdre une seconde pour écouter la vie qui cognait et s’emballait dans sa poitrine, se laissa descendre une deuxième fois en commençant par prendre le tuyau au creux du coude comme pour l’étrangler. Il atterrit ainsi sans peine sur la première des trois bandes de béton larges de cinquante centimètres qui passaient sous la totalité de la minoterie.
Cette structure tripartite formait les deux goulots d’étranglement qui canalisaient l’eau vers les turbines en amont et lui donnaient du muscle et de la voix en l’expulsant en aval vers l’étang du moulin.
Luisants sous les faisceaux stroboscopiques des puissantes lampes torches et projetant des gravillons dans toutes les directions, les chiens s’écrasèrent brusquement contre le grillage au-dessus de lui. Dressés à la verticale, babines retroussées sur des dents qui scintillaient dans l’obscurité, les sinistres cerbères manifestaient une féroce impatience.
Lorsque le bruit d’une course plus pesante sur le gravier fut tout proche, il se laissa glisser dans le torrent glacé. Le muehlbach essaya de le faucher : il se laissa faire. Les flots tentèrent ensuite de bloquer l’air qu’il avait inspiré : il s’en chargea lui-même avant de plonger. Quand les poursuivants arrivèrent au garde-corps, il flottait entre deux eaux, propulsé par le courant à travers l’univers glauque des barbeaux et des chevennes en direction de la sortie de l’entonnoir, là où le muehlbach retrouvait une allure normale.

L'Héritier
Ce roman raconte le parcours difficile d’un garçon de 17 ans confronté à la mort brutale de son père. Un parcours initiatique qui sera le prolongement de l’éducation prodiguée par le père disparu. Un chemin semé d’embûches mais fait de rencontres, heureuses pour la plupart. Max, Yao, Mohammed, Ahmed, Françoise et tous les autres sont autant de coups de pouce aux métamorphoses du jeune homme.
Il s’agit aussi de réflexions sur le bien et le mal, la haine et la générosité, la difficulté de trouver une place dans le monde d’aujourd’hui…
Il s’agit aussi de réflexions sur le bien et le mal, la haine et la générosité, la difficulté de trouver une place dans le monde d’aujourd’hui…
Collection Roman: Réalisations
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